- pourpier
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• 1538; porpiéXIIIe; altér. de poulpié; lat. pop. pulli pes « pied de poulet »♦ Plante (portulacées) à petites feuilles charnues (comestibles dans une espèce), à fleurs rouges. — Par ext. Pourpier sauvage. Pourpier des mers : arroche apte à fixer les dunes.pourpiern. m. Plante herbacée (genre Portulaca) aux tiges couchées rougeâtres, aux fleurs vivement colorées, aux feuilles épaisses, dont une espèce est cultivée comme légume.⇒POURPIER, subst. masc.BOTANIQUEA.— Plante herbacée, annuelle, dont il existe plusieurs espèces, l'une d'elles (pourpier doré) à tige couchée, aux feuilles épaisses et charnues étant le plus souvent cultivée comme plante potagère, une autre aux tiges rouges, aux fleurs très larges de différentes couleurs (rouge, jaune, orangé, violet) étant cultivée pour sa valeur ornementale. Les sentiers, sables jadis, sont remplis de pourpier (BALZAC, Autre ét. femme, 1842, p. 407). Devant le parloir, des pourpiers (...) rampent et fleurissent entre les pavés (LARBAUD, F. Marquez, 1911, p. 218). Ajouter une laitue détaillée en grosse julienne, une poignée de feuilles de pourpier et saler (Gdes heures cuis. fr., P. Montagné, 1948, p. 187).— P. méton. Feuilles de pourpier. Yassiguindja avait préparé le manioc habituel. Elle avait fait bouillir en même temps, mais en deux autres marmites, des patates douces et du pourpier sauvage (MARAN, Batouala, 1921, p. 35).B.— Pourpier de mer. Arbrisseau buissonnant d'aspect blanc argenté, aux feuilles alternes ovales aiguës ou triangulaires, persistantes, aux fleurs jaunâtres, disposées en épis allongés formant une grappe composée, vivant dans les terrains salés du sud de l'Europe (d'apr. BECKER-PICARD 1982). Synon. arroche halime. Le terrain [de Boghar au Rocher de sel] est alternativement coupé de marécages, sablonneux comme aux approches du Rocher de sel, ou bien couvert de graminées touffues (...), d'absinthes (...), de pourpiers de mer (FROMENTIN, Été Sahara, 1857, p. 51).Prononc. et Orth. :[
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Fin du XIe s. polpier (RASCHI, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, 839); 2e moit. du XIIIe s. porpié (GUILLAUME DE LA VILLENEUVE, Les Crieries de Paris, 31 ds T.-L.); 1314 pourpié (HENRI DE MONDEVILLE, Chirurgie, 2978, ibid.); 1538 pourpier (EST. d'apr. FEW t. 9, p. 529a); 2. 1752 pourpier de mer (Trév.). Du lat. pop. pullipedem, acc. de pullipes « pourpier » littéral. « pied de poulet » (pullus « poulet », pes « pied »). Fréq. abs. littér. :15.
pourpier [puʀpje] n. m.ÉTYM. 1538; pourpié, 1314; porpié, XIIIe; altér. d'une forme poulpié, polpier (fin XIe), du lat. pop. pulli pes « pied de poulet ».❖1 Plante dicotylédone (Portulacées) à feuilles charnues, comestibles dans une espèce. || Salade de pourpier jaune (→ Fade, cit. 1). || Une variété de pourpier est cultivée pour ses fleurs.➪ tableau Noms de légumes.➪ tableau Noms de remèdes.2 Pourpier sauvage : le péplis portula (Lythrariées). — Pourpier des mers, nom donné à une arroche (Salsolacées).
Encyclopédie Universelle. 2012.